Une maison sous terre ? Et pourquoi pas !
Il est vrai qu’il n’est pas commun de connaître des personnes vivant sous terre ! C’est une alternative intéressante aux maisons ordinaires et il s’agit d’une décision basée sur le style, en fonction de ses préférences notamment celles de vivre en toute discrétion.
Véritable expérience, une maison sous terre ne correspond pas à la première image que l’on peut s’en faire.
Situé dans le village suisse de Vals, cette maison est difficilement repérable car premièrement, elle se situe dans un endroit relativement isolé en montagne et deuxièmement, elle s’imbrique parfaitement dans le paysage.
Son toit s’installe dans la continuité de la colline. Il faut prendre un peu de hauteur pour bien l’apercevoir !
Constituée d’une structure en pierre, cette maison a été construite à flanc de colline. Ce que l’on ne voit pas, c’est qu’elle a deux entrées. Une principale donnant sur un paysage magnifique et une seconde dans une grange à proximité qui vous y mène par une voie souterraine.
La façade exposée à la lumière est constituée d’une multitude de fenêtres afin d’introduire un maximum de luminosité naturelle de façon à oublier que la maison se situe sous la terre !
L’aménagement est réussi et l’ameublement est résolument moderne ! Loin de l’image d’un terrier non ?
Hormis les avantages esthétiques de cette maison, le fait de se situer sous la terre revêt un aspect écologique et économique. En effet, la terre est une excellent isolant thermique et phonique. Elle garde la chaleur l’hiver et le frais l’été ! À savoir qu’à une certaine profondeur (variant selon les régions), la température est constante. Le coût de l’énergie est donc très faible.
Elle ne gaspille pas d’espace, il est possible de cultiver des légumes et des fruits sur le toit !
Le seul bémol à apporter est la technique de construction à employer. Celle-ci doit impérativement évacuer l’humidité de manière très efficace (la technique la plus couramment utilisée dans cette situation est la bâche polyéthylène).
La maison sous terre nous bouscule dans notre conception de l’architecture et l’appréhension que l’on a de l’espace.