Récupération d’énergie

Crédits photo : actu-environnement.com

 

Cette semaine, Trecobois (anciennement Maisons Nature et Bois) souhaitait vous présenter une méthode étonnante de récupération d’énergie par l’intermédiaire… des datacenters !


Un datacenter est un centre de traitement de données (les données numériques de l’entreprise y sont stockées). Il est composé d’équipements informatiques comme les serveurs, ordinateurs centraux, équipements de télécommunications, baies de stockage, etc. Très sécurisé, il comprend un système de climatisation et de prévention contre l’incendie.


Et s’il a un système de climatisation, c’est parce que le datacenter dégage une chaleur très importante. C’est là que ça devient intéressant ! La société Dalkia récupère l’énergie d’un datacenter à Paris Val d’Europe pour la redistribuer et créer ainsi un nouveau réseau de chauffage urbain pour les entreprises aux alentours.


Le fonctionnement est le suivant : le datacenter est refroidi en permanence par des groupes froids.  L’eau chaude des condenseurs issue de ces groupes est récupérée par un échangeur thermique qui chauffe l’eau à 55 degrés.
Puis elle est envoyée via des canalisations vers la centrale de production d’énergie de Dalkia.

Cette centrale redistribue ensuite cette eau chaude vers les entreprises. L’eau arrive directement dans les sous-stations des bâtiments qui distribuent l’eau  dans les locaux puis repart vers la centrale grâce aux canalisations prévues pour le retour.


Ce circuit produit une énergie 100% verte ! Elle récupère une source d’énergie qui était jusqu’à présent inutilisée. D’autant plus que les datacenters sont un véritable gouffre énergétique. Pour exemple, un datacenter de 10 000 mètres carrés consomme autant d’électricité qu’une ville de 50 000 habitants ! Autrement dit, l’enjeu est considérable !


Le datacenter est un très bon exemple de récupération d’énergie. Mais à l’heure actuelle, ce mode de chauffage pour les particuliers n’est pas encore envisageable. En effet, l’hébergement de datacenters pose des problèmes de sécurité et de maintenance.
Cette pratique écologique et économique est appelée à se développer dans les années à venir, notamment avec la possibilité de l’étendre aux maisons et immeubles !

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